La Cavalerie. L'uniforme et la grande tenue modèle 31 de l'officier Français.
Retrouvez une page détaillée sur :
- Les Dragons et Dragons portés
- Les Cuirassiers
- Les Chasseurs à Cheval
- Les Hussards
- Les Auto-Mitrailleuses
- Les Chasseurs d'Afrique
- Les Spahis
- Les Cavaliers d'Ecole
- Le Cadre Noir.
- Le 1er Régiment Etranger de Cavalerie
- Les Chars de Combat
- Le Train
Officiers en grande tenue, de gauche à droite:
- Chasseurs à cheval.
- Hussards.
- Dragons portés.
- Auto-mitrailleuses.
- Cuirassiers.
- Dragons.
La transformation de la cavalerie:
Dotée de ses règlements et de son organisation, la "cavalerie moderne" va pouvoir se mettre au travail. En 1930, elle disposera en nombre croissants:
- d'engins automobiles armés et protégés, routiers ou mieux, tout-terrains dont l'intérêt principal est la rapidité d'intervention.
- de camions et camionnettes liés à la route et transport des combattants assez près de la zone de combat.
- de motocyclettes particulièrement aptes aux missions de liaisons rapides et éventuellement à l'acheminement de combattants.
La cavalerie à cheval garde mobilité, souplesse, élasticité, plasticité même par l'exploitation du terrain. Elle manœuvre à cheval et combat à pied par le feu dont la puissance s'est affirmée écrasante et prépondérante. Elle dispose d'engins mécaniques, auto-mitrailleuses de cavalerie (AMC) capables de concourir à la reconnaissance, à la sûreté et au combat.
Dans la reconnaissance, la cavalerie complète l'aviation. Elle procure le renseignement négatif et peut, en outre, entrer en force dans la garde de l'ennemi. Elle dispose de postes radio E.13. Grace à ses moyens de feu, la cavalerie moderne devient un organe complet de sûreté terrestre et de couverture. Elle permet l'action retardatrice.
Les mêmes moyens de feu lui permettent de préciser le contact, de couvrir le repli, de participer à l'exploitation. Elle est donc apte à "combattre en liaison avec les autres armes", comme le souhaitait l'instruction de 1921.
Source: Colonel Paoli. L'Armée Française de 1919 à 1939.
Emplacement des régiments fin 1933:
Cuirassiers:
- 5e à Pontoise
- 6e à Verdun
- 9e à Lyon
- 11e à Paris
Dragons:
- 6e à Vincennes
- 8e à Lunéville
- 9e à Epernay
- 10e à Montauban
- 13e à Melun
- 18e à Reims
- 19e à Dinan
- 20e à Limoges
- 29e à Provins
- 30e à Metz
- 31 à Luneville
Dragons portés:
- 1er à Versailles puis Pontoise
- 2e à Paris
- 3e à Lunéville
- 4e à Verdun
- 5e à Lyon
Chasseurs à Cheval:
- 1er à Alençon
- 7e à Evreux
- 8e à Orléans
- 11e à Vesoul
- 12e à Sedan
- 18e à Saint-Avold
Hussards:
- 1er à Angers
- 2e à Tarbes
- 3e à Strasbourg
- 4e à Rambouillet
Groupes d'Automitrailleuses:
- 1er à Orléans
- 2e à Strasbourg
- 3e à Paris
- 4e à Reims
- 5e à Lyon
Le chancelier Hitler récompense la délégation Française lors des concours hippiques de Berlin de 1933. Les quatre premiers officiers, issus de la cavalerie légère (hussard ou chasseurs à cheval) se distinguent des officiers issus de la cavalerie lourde (dragons ou cuirassiers) par le collet, les pattes de parement, les doubles bandes du pantalon et le bandeau du képi de couleur bleu ciel.
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