Le Service de Santé dans le musée en ligne sur l'histoire et l'uniforme de l'Officier Français de 1918 à 1940.
Cette page:
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illustre l'uniforme des médecins, pharmaciens et dentistes militaires de 1918 à 1940,
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évoque le parcours d'officiers du service de santé pendant l'entre-deux guerre,
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évoque l'histoire des aumôniers militaires.
De gauche à droite:
- Médecin Colonel (bandeau de képi en velours cramoisi).
- Au fond officier dentiste (bandeau de képi en velours prune).
- Médecin Général Inspecteur ou Médecin Inspecteur en bicorne.
- Pharmacien Inspecteur en képi (bandeau en velours vert).
- Officier médecin.
- Colonel du Corps des Officiers d'Administration du Service de Santé.
Evolution du Service de Santé de 1918 à 1940.
L'organisation et le fonctionnement du Service de Santé sont toujours placés sous le régime de la vieille loi du 1er juillet 1903 qui, au prix d'aménagements multiples, a résisté à l'épreuve de 1914-1918.
L'instruction du 29 septembre 1928 rajeunit la réglementation de la statistique médicale de 1913 pour l'uniformiser sur tous les territoires en intégrant les troupes coloniales et pour mieux apprécier la valeur physique du contingent et la nature des causes de réforme.
Le recrutement des médecins militaires pose des problèmes au Commandement. Il faut renoncer au système des élèves détachés qui a provoqué des mécomptes. La Loi du 4 janvier 1929 fixe les conditions d'admission dans l'active de médecins de réserve, rendues exécutoires par une série de décrets.
Le train d'économies de septembre 1926 a provoqué la suppression de 12 hôpitaux militaires. Une Commission d'Etudes prévoit l'aménagement du Service de Santé en campagne, en fonction des enseignements de 1914-1918. Il convient d'assurer une liaison plus étroite avec l'Etat-Major. Le Commandement doit comprendre que le Service, au fonctionnement difficile et complexe, doit être mieux informé du développement des opérations militaires.
Si les organes de Direction appellent peu de modifications, les organes d'exécution doivent être améliorés. A l'échelon Division, doit être créé un Groupe Sanitaire Divisionnaire (G.S.D.). Au Corps d'Armée, le Service doit comprendre une ambulance chirurgicale auto, une ambulance médicale hippomobile et un groupe sanitaire de ravitaillement. A l'Armée, fonctionnera un hôpital d'évacuation primaire — 500 lits — avec des ambulances chirurgicales et médicales ainsi qu'un ou des trains sanitaires à la gare régulatrice d'Armée. Au-delà, les hôpitaux d'évacuation secondaires devront avoir une capacité de 2.500 lits. Les Ateliers Généraux du Service de Santé ont été conservés.
Des médecins doivent suivre les cours de chaque promotion de l’Ecole Supérieure de Guerre et du Centre des Hautes Etudes Militaires.
Des concours sont organisés périodiquement pour l’obtention des titres d’assistant des hôpitaux militaires et de pharmacien-chimiste du Service de Santé militaire. Une circulaire du 25 mars 1929 prévoit le recyclage, après un séjour colonial, des médecins et pharmaciens du Service de Santé des Troupes coloniales à l’Institut Pasteur, à l’Ecole de Marseille, dans les Facultés de Médecine et Pharmacie ou des hôpitaux et établissements scientifiques.
« L’armée Française de 1919 à 1939. Le temps des compromis » Colonel Breveté Paoli. p177, 178 et 187.
- V2: velours cramoisi
- V7: velours prune
- V6: velours vert
- V3: velours grenat
MEDECIN MILITAIRE. - Tunique bleu foncé, col et pattes de manches velours cramoisi, pattes de col bleu foncé, insigne caducée or, boutons or demi-bombés avec caducée, galons et épaulettes or ; pantalon garance, bande simple bleu foncé. Képi : bandeau velours cramoisi sans insigne, calot garance ; ceinturon bleu foncé, plaques or.
Médecin commandant. A noter qu'il porte les éphémères épaulettes du règlement de 1921 et qu'il est décoré de l'ordre Serbe de l'Aigle blanc.
Médecin Général René Charles Victor CHRETIEN, photo prise le 19 novembre 1932.
Né le 29 novembre 1877 à Vire, le Médecin Général CHRETIEN a été Directeur des approvisionnements et établissements centraux du service de santé.
Aumôniers militaires.
Vétérinaires militaires.
De gauche à droite:
- Officiers vétérinaires.
- Vétérinaire Général.
- Vétérinaires auxiliaires.
Bien que la position de ce jeune marié ne permette pas de distinguer les boucles de ceinturon spécifiques des vétérinaires, l'étude de centaines de photos d'officiers en grande tenue permet d'affirmer que les galons de ce Capitaine sont argentés et non dorés ce qui permet d'exclure médecins, pharmaciens et dentistes. Il s'agit donc d'un Vétérinaire Capitaine.
Le bandeau de son képi est donc en velours grenat, ce qui est loin d'être évident sur la photo.
Ceinturon d'officier vétérinaire.
A suivre...
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